Le rendez-vous pour la contre-manifestation des VTC est fixé à 11 heures gare Montparnasse à Paris. Dans le viseur des sociétés de voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC), les mesures prises par le gouvernement pour calmer la colère des taxis. La semaine dernière, ils ont obtenu que les titulaires du statut LOTI n'aient plus accès aux plateformes de réservation comme Uber."La mort assurée"Joseph François, le PDG de Green Services Transports, dispose de la licence LOTI, qui permet d'employer des conducteurs sans formation. Il possède quelque 70 berlines et sous-traite pour des sociétés semblables à Uber. Il a embauché 100 personnes ces deux dernières années. Une telle mesure priverait Joseph François de toute sa main d'oeuvre. "Sans l'accès aux plateformes qui représentent 70% de notre chiffre d'affaires, c'est la mort assurée", déclare-t-il à France 2. "On a tous le droit de travailler. Je ne vois pas pourquoi on serait interdit d'exercer notre métier", ajoute Elvis Nana, chauffeur VTC. Au total, 10 000 emplois seraient menacés.