Grandes fortunes : de moins en moins d'exilés fiscaux
Les départs des riches contribuables français sont en chute libre, passant de 632 exils fiscaux en 2016 à 376 en 2017. Les promesses de campagne d'Emmanuel Macron sur la suppression partielle de l'ISF (impôt sur la fortune) et la création d'une "flat tax" ont été déterminantes.
Suisse, Belgique et autres îles à la fiscalité avantageuse attirent moins les grandes fortunes françaises qu'auparavant. Selon les derniers chiffres, l'exil fiscal a reculé de 40% entre 2016 et 2017. L'avocat fiscaliste Me Corinne Dadi conseille les plus fortunés. Elle confirme que les candidats au départ sont de plus en plus rares. Il y a donc moins de candidats à l'exil fiscal. La réforme de l'ISF (impôt sur la fortune) est la principale explication.
L'exil fiscal à son plus bas niveau depuis quinze ans
De 632 départs en 2016, après l'annonce de la suppression d'une partie de l'ISF, ils tombent à 376 en 2017. L'exil fiscal atteint là son plus bas niveau depuis près de quinze ans. Les grandes fortunes ont également été séduites par la création de la "flat tax". En clair, quel que soit le produit financier, les gains sont tous taxés au même taux. Selon certains avocats fiscalistes, ces mesures ont un autre avantage : les exilés fiscaux continuent à rapatrier leur fortune en France.
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