Des anomalies constatées à l'EPR de Flamanville
Le réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flamanville, dans la Manche, a été mis sous surveillance mercredi 15 avril par l'Autorité de sûreté nucléaire. De graves anomalies ont été constatées.
Des malformations dans un couvercle et un fond de cuve. L'Autorité de sûreté nucléaire a pointé mercredi une anomalie dans la composition de l'acier de la cuve du réacteur de l'EPR de Flamanville. Une malfaçon inquiétante pour un composant crucial qui doit durer entre 60 et 100 ans. Pas question de risquer une rupture. Areva, le fabricant de la cuve, va devoir déterminer l'importance de l'anomalie. Il doit procéder à des essais complémentaires qui pourraient prendre plusieurs mois.
Le chantier a déjà quatre ans de retard
Les résultats de ces tests seront de nouveau expertisés par l'Autorité de sûreté nucléaire en novembre. C'est un nouveau coup dur pour le réacteur de troisième génération. Le chantier a déjà quatre ans de retard. Le coût initial de 3,3 milliards d'euros a déjà bondi à plus de huit milliards.
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