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Chasse aux signatures : qui sera dans les starting-blocks pour l'Elysée ?

Les candidats à la présidentielle ont jusqu'à vendredi 18 heures pour récolter leurs 500 parrainages. Le suspense subsiste surtout pour Corinne Lepage (Cap 21).

Article rédigé par franceinfo
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Corinne Lepage (Cap 21) à Forest-sur-Marques (Nord) lors d'une visite de l'entreprise Pocheco, le 25 janvier 2012. (CITIZENSIDE.COM / AFP)

Ils ont jusqu'au vendredi 16 mars, 18 heures. Les candidats à l'élection présidentielle ne disposent plus que de quelques heures pour déposer au Conseil constitutionnel leurs 500 signatures requises pour entrer dans la course à l'Elysée.  

FTVi fait le point sur une chasse sans répit.

• Ceux pour qui c'est gagné

Actuellement, dix candidats sont assurés de participer au premier tour de l'élection présidentielle. Si la candidate de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) ont déjà déposé leurs parrainages, d'autres, comme Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (EELV), François Hollande (PS), François Bayrou (MoDem) et Nicolas Sarkozy (UMP) n'ont guère rencontré de difficultés à obtenir les 500 signatures.

Marine Le Pen, elle aussi, est désormais assurée de pouvoir se présenter à la présidentielle. La candidate du Front national a déclaré à Reuters mardi 13 mars qu'elle disposait des parrainages nécessaires. Le FN avait pourtant dénoncé, ces dernières semaines, le système des parrainages, que sa candidate estime anticonstitutionnel. Elle avait tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises, avertissant qu'elle risquait de ne pas avoir le nombre de signatures suffisant.

Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) fait également partie des heureux gagnants depuis mardi 13 mars. Autre annonce faite mardi : Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République, est également en mesure de se présenter. Il estime qu'il pourra désormais "dire haut et fort aux Français qu'une autre politique est possible".

• Ceux pour qui c'est encore jouable

- Corine Lepage, Cap 21

06 63 88 58 44 : ce n'est pas une estimation du nombre de ses voix, mais bien le numéro de téléphone portable de la candidate écologiste de Cap 21. Ou plutôt celui de son chef de cabinet et attaché de presse au Parlement européen, François Damerval. Résultat, des "je t'aime", des propositions salaces envoyées par SMS… et une dizaine de maires à recontacter, raconte François Damerval au Point.

Reconnaissant qu'il lui manquait 40 parrainages à 24 heures de la clôture, Corinne Lepage a lancé jeudi un "appel aux 40 : les quarante maires, démocrates et républicains, qui vont [la] parrainer et rendre [sa] candidature possible".

• Ceux pour qui c'est (quasi) fichu

- Dominique de Villepin, République solidaire

Il l'a reconnu au 20 heures de France 2, jeudi 15 mars : "Sauf miracle républicain", Dominique de Villepin ne réussira pas à réunir les 500 signatures d'élus nécessaires à sa candidature. Pas de chance, son QG de campagne a été victime d'une panne de téléphone jeudi durant une demi-heure dans la journée alors que ses militants s'activaient pour décrocher d'ultimes parrainages.

La semaine dernière, son staff, plein d'espoir se lançait un défi parallèle : 500 signatures et 50 000 abonnés sur Twitter. 


- Jean-Marc Governatori, Alliance écologiste indépendante

Selon Le Figaro, le candidat de l'Alliance écologiste indépendante revendique 428 parrainages. En grève de la faim pour mobiliser les maires depuis le 28 février, il se dit "déçu de la passivité des élus". Interrogé par France Soir, le chef d'entreprise a estimé que ses chances d'atteindre les 500 signatures d'ici à vendredi étaient d''une sur quatre". Assez "improbable"; convenait-il. Mardi, Jean-Marc Governatori affiche 428 parrainages alors qu'il a dû être hospitalisé. Ayant perdu neuf kilos en quinez jours, le candidat de l'Alliance écologiste indépendante a fait un malaise. 

- Nicolas Miguet, indépendant

En 2002, il avait réuni 270 parrainages. En 2007, 453. L'autoproclamé "candidat des contribuables" a assuré le 6 mars dernier avoir atteint les 407 signatures.

- Carl Lang, Union de la droite nationale 

A l'extrême droite, l'ancien membre du Front national, Carl Lang, désormais à l'Union de la droite nationale dit mardi être "toujours entre 440 et 450 parrainages".

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