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Flers : voiture à 2 euros pour les chômeurs ?

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Article rédigé par franceinfo
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on mieux ou moins bien que nos voisins européens pour lutter contre le chômage ? On retrouve François Beaudonnet en direct de Bruxelles. Bonjour, il n'y a pas de quoi lancer un véritable cocorico.

François Beaudonnet : Ici, à Bruxelles, les indicateurs économiques sont au rouge. La nouveauté est que depuis un mois, ces mêmes indicateurs sont en train de virer au vert. Sur cette carte, on voit que la quasi totalité de nos voisins vont renouer avec la croissance. L'économie européenne est tirée par deux locomotives, l'Allemagne et le Royaume-Uni. La grande exception reste l'Italie, qui reste engluée dans la crise. Partout ailleurs, l'étau de la rigueur se desserre. Ce qui redonne de l'oxygène à l'économie. Les exportations repartent à la hausse. Et point crucial, la consommation augmente aussi. Néanmoins, un nuage. La reprise sur notre continent est trop faible pour aussi créer des emplois. Pour résumer, l'Europe est sortie de la crise financière, qu'elle sur le point de sortir de la crise économique. Pour l'instant, elle est au milieu de la crise du chômage.

Elise Lucet : Merci François.

Une initiative pourrait permettre à des chômeurs de trouver un emploi. A Flers (Orne), une association leur met à disposition une voiture au prix symbolique de deux euros parjour. Dans cette région rurale, cela permet d'aller aux entretiens d'embauche, et parfois d'assurer une mission d'intérim.

Stéphanie est au chômage depuis deux ans. Aujourd'hui, elle a un rendez-vous important à 35 km de chez elle. Pas facile lorsqu'on ne possède pas de véhicule. Ce matin pourtant, elle est au volant d'une petite voiture, une location qui ne lui a pas coûté très cher.

Je loue le véhicule et je peux renouveler comme je veux.

Deux euros parjour et huit centimes du kilomètre grâce à une association qui les met à disposition des chômeurs. Car en zone rurale, pas de véhicule signifie souvent pas de travail.

Vous êtes motorisée.

Stéphanie vit avec le RSA. Son métier est tourneur-fraiseur. Mais elle est prête à prendre ce qu'elle trouve. Cet entretien est une piste sérieuse mais la question du transport se pose.

Ici, il n'y a pas de transport en commun, et avec les horaires, il n'y a pas d'autres moyens. C'est un critère d'embauche.

Aujourd'hui, elle ressort avec le sourire.

J'espère que ça va continuer. Lui travaille le cuivre et le laiton, il a retrouvé un travail.

Sans véhiucle, on ne peut pas aller au travail.

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