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Feuilleton 3/5 : "Les aigles de Provins"

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Article rédigé par franceinfo
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Avec notre feuilleton, nous suivons les préparatifs du spectacle "Les aigles des remparts", à Provins. Faire travailler les animaux ensemble relève parfois du défi. Pas facile d'imaginer un aigle et un cheval côte a côte. On va aussi en profiter pour visiter Provins, ville médiévale.

Provins et sa tour du Xlle siècle. Stéphanie a de bonnes jambes pour gravir les 140 marches. A 33 mètres de haut, rien ne lui échappe.

Ici, dans la Tour César, c'était avant tout une tour de guet. Elle permettait aux gardes de surveiller les alentours et de protéger la ville de Provins, ses marchands et ses richesses.

Au Moyen-Age, Provins était la capitale commerciale. Une place forte qui compte 58 monuments historiques. Stéphanie connaît l'histoire de l'art, l'histoire du Moyen-Age.

Nous sommes place du Châtel, c'était la place principale. C'est la que se passaient les foires de champagne. Les marchands de toute l'Europe venaient se retrouver ici. Une foire durait environ 3 mois, il y en avait 2 par an.

8 à 9 siècles plus tard, les touristes remplacent les commerçants Ils sont quasiment 1 million chaque année. A 300 mètres de là, caché des remparts, Philippe et les 11 fauconniers et cavaliers. Les costumes de spectacle sortent d'un hiver au placard. Là, il faut forcer un peu.

Ça remet dans l'ambiance, ça fait plaisir.

On se rend compte qu'on a pris 3 kilos.

Les cavaliers sont prêts.

Becario, lui, découvre les lieux. Ce cheval est arrivé d‘Espagne il y a 15 jours. S'il est parfaitement dresse, il reste une incertitude, son comportement face aux rapaces.

Il faut lui faire passer une éventuelle peur d'un oiseau. il faut qu'il fasse abstraction de cette grande voilure.

Voilà Alaska, fier aigle pêcheur. Première confrontation entre les 2 animaux.

Il va bouger, regarde plus vers moi. Allez, attention. Il y a des moments ou ça me tend.

Chaque coup d‘Aile est mieux supporté.

Il y a toujours un petit mouvement de recul mais c'est normal.

On travaille à une main, on a un oiseau à gérer. Si on a un cheval qui n'a pas envie ou qui n'est pas rassuré, ça peut devenir problématique. C'est un gentil cheval, ça devrait aller, il n'a pas peur.

Il va encore falloir des semaines d'exercice entre Becario et les rapaces. Cet été, il sera prêt et l'un des acteurs majeur du spectacle. A quelques kilomètres de là, le village où habite Philippe. Plus personne ne se retourne sur sa louve du Canada adoptée il y a 4 ans. Les voisins se sont habitués à ce couple atypique.

Ils ne s'étonnent plus de rien. Quand on croise la factrice, elle est contente, ouvre sa porte, la louve lui fait un petit bonjour.

C'est dans ces moments de calme que Phlippe pense à la création.

Il faut la séquence émotion, la séquence frisson. Les aigles, les vautours, les feux d'artifices au final.

Le spectacle est imaginé, crée, préparé depuis cet hiver. La répétition générale, c'est pour demain.

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