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Feuilleton 3/5 : "Au bonheur des dames"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La suite de notre feuilleton maintenant et cette semaine, nous suivons une troupe de Chippendales. Des hommes qui présentent un spectacle exclusivement réservé aux femmes, à Wavrin près de LiIIe. Evidemment, c'est une ambiance très particulière pour ces hommes qui s'adonnent au strip-tease.

Séance photo chez le patron du cabaret. Le modèle c'est Yannick.

On est un peu sur le thème de Noël.

Vous allez vous déguiser en Père Noël ? 'Oui.

Et encore un boxeur rouge.

C'est sympa celui-là.

Effet garanti.

On se découvre encore à 35 ans! Extrait musical.

Poser pour les cabarets, s'en faire l'ambassadeur, pour Yannick c'est un peu un hobby.

C'est mon meilleur profil.

Je te le confirme. Une gueule d'ange avec un corps sportif. Dans les castings, je vois souvent arriver des Schwarzenegger. Cela m'intéresse, ils sont trop costauds et sans souplesse. Ils ne savent pas bouger.

Vous avez peur que cela s'arrête.

Un jour, ça s'arrêtera. J'espère que Marc me trouvera une reconversion pour vendre des gaufres au "Bonheur des dames".

Ça c'est plutôt son job à lui. Au cabaret, Marc s'occupe de tout. Des photos, des courses, des costumes et de la réception, seul moyen de faire des économies et de rester compétitif.

On est multi-tâches. Je peux avoir le tournevis, le couteau et l'ampoule.

Le système "D" n'est pas le truc d'Enzo. Il vient d'emménager, et voilà déjà son pere à la rescousse. on va faire passer le fil d'antenne. On va te refaire le plafond. Sinon je stresserais la nuit.

Vous n'arrivez pas à laisser partir votre fils.

Non, c'est bien qu'il prenne son envol.

Se retrouver seul du jour au lendemain c'est un peu compliqué.

Dans sa vie, plus rien ne va.

Quand ça ne va pas avec sa copine, quand on a un nouvel appartement dans lequel il n'y a rien de tout, on se sent SGUI, sans rien. Quand avec les potes, ça ne va plus bien, quand le boulot ne va pas non plus, on craque au bout d'un moment.

Ça veut dire quoi.

On a envie de tout arrêter.

Il est difficile de trouver une issue sans Frank Bouchard, son ami et confident. Ce soir-là, il travaille mais pas au cabaret.

Abracadra! Le voilà transformé en serveur. Avec un salaire mensuel de 800 euros net au cabaret, il n'a pas d'autre choix que de travailler chez un traiteur pour arrondir ses fins de mois.

C'est un boulot alimentaire. C'est le côté moins festif.

Un peu plus tard, sollicitation de son chef.

Le spectacle commence. Tomber la chemise ou le costume de chippendale, à bientôt 40 ans, Frank remet tout en question.

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