Feuilleton 2/5 : "La Guerre de Cent ans"
La suite de notre feuilleton. Cette semaine nous sommes à Castillon-la-Bataille, où des bénévoles organisent un spectacle historique depuis 35 ans. L'événement a pris beaucoup d'ampleur. Et en marge des comédiens amateurs, les spectateurs peuvent admirer une centaine d'animaux: des chevaux, des chèvres, des moutons ou des poules qu'il a fallu dresser.
Une armée de bénévoles fait revivre la dernière bataille de la Guerre de 100 ans. Hier, le metteur en scène a supervisé les dernières répétitions. Il a présenté ceux qui font le succès du plus grand spectacle de la région. Ce matin, les chevaux n'en font qu'à leur tête. Marie-Christine commence à perdre patience.
Non, non, non.
C'est tous les jours comme ça.
Non, ils pris la pluie dimanche, ils n'ont pas aimé.
10 minutes plus tard, les deux compères capitulent. Ce soir devant 3 000 spectateurs, ils seront les montures de deux personnages principaux. Le compagnon de Marie-Christine, Jacky, interprète un général anglais allié d'Aquitaine. Ils peaufinent leur numéro dans le cente équestre.
Viens, viens. Il faut qu'il vienne. conditionne sa monture. Elle doit lui obéir au doigt et à l'oeil durant le spectacle.
Les chevaux doivent redevenir calmes de suite. Il faut qu'ils se connectent très vite et qu'ils soient disponibles. Ce n'est pas évident.
Marie-Christine et Jacky participent au spectacle depuis plus de 20 ans. S'ils assurent une partie de la direction équestre, ils sont aussi spécialistes de tous les animaux.
Elle ne bouge pas.
Le gros des troupes est déjà sur place sauf cette poule cachée depuis deux jours.
Elle va rejoindre les deux autres.
Les répétitions commencent dans quelques heures. Depuis quelques semaines, ces deux hommes ont une mission, faire classer le site où a réellement eu lieu la bataille. ces deux membres de l'association de la bataille de Castillon ont rendez-vous avec le général André Cousine. Cet officier de l'armée française est le conseiller historique du spectacle. Entre ses mains, un document unique, une lettre écrite juste après les combats.
Jéro le canonier et ses assistants et compagnons déclenchèrent l'artillerie contre eux dont ils les greva meult. On voit que c'est la boucherie.
A part cette lettre, on n'a pas de témoignage direct. Là, on a une version française de la bataille.
Cette lettre pour le dossier du classement du site est la pièce majeure. C'est le fondement de notre action.
Le général a aussi reproduit la carte de la bataille. A Castillon, pour la première fois, une armée utilise l'artillerie lourde face à des cavaliers munis de lance.
Le contexte est révolutionnaire dans le sens où ce qui était avant n'est plus. En quelques heures, on change de monde. Avant la bataille on est au Moyen-Age, après on ne l'est plus.
Plus surprenant encore, plusieurs siècles après sa construction, les limites du camps français sont encore visibles sur les photos.
C'est la même forme. Le camps retranché apparaît ici.
Il est moins marqué parce qu'il n'est pas protégé. C'est un action urgente pour le protéger.
L'urgence aujourd'hui à Castillon est que tous les animaux arrivent à l'heure. Marie-Chrtistine rejoint ses.
C'est Daisy, une petite que l'on m'a donnée l'an dernier. C'est la mère et la fille, Eden et Minnie. Comme on a de l'espace à la maison.
Dans son enfance, cette gestionnaire de biens immobilier voulait être dresseuse d'animaux. Chaque été, elle réalise son rêve.
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