Feuilleton 2/5 : "Béarn, terre de bergers"
Les chiens de berger et leurs maîtres sont arrivés dans le village d'Aramits. Avant le concours, Michel s'entraîne avec Mac. Les brebis, elles, finissent l'été dans les montagnes des Pyrénées.
Jean-François, l'éleveur, a rejoint son berger dans l'estive. Les pâturages d'été s'étendent.
Les brebis sont montées début juillet, elles ont passé tout l'été en plein air à pâturer l'herbe, y a pas autre chose. Là c'est mi-septembre entamé, il faut ramener les brebis en plaine.
Jean-François est tendu. Le terrain est escarpé, il doit calmer sa chienne qui peut faire chuter des brebis.
Top, top, couche ! Couche! Je vais te les pousser par derrière.
C'est la fuite vers la plaine dans un parcours semé d'embûches. Jean-François est vigilant, la moindre blessure peut stopper le troupeau.
Dans la descente, le rôle de la chienne est capital.
Le chien doit se faire respecter, mais sans trop mordre. La brebis n'a pas peur de l'homme, elle a peur du chien. Si la brebis teste le chien, Il faut pas que le chien recule.
Dans la plaine, Michel prépare Mac au concours de chiens de berger. Sifflets.
Le troupeau est sous l'emprise du chien. Le chien est à 20 m, tendu, il travaille avec son oeil, c'est "le pouvoir de l'oeil".
Michel travaille avec Mac un exercice demandé pour le concours: pousser le troupeau au bout d'un mur. Sifflets sur des tons différents.
Durant le concours, il aura affaire à forte partie avec Anthony. Un concurrent primé deux fois. Anthony est aussi confirmateur agréé, il délivre les certificats d'appartenance à la race des border collies.
On met le chien loin du maître, sa référence c'est moi: il m'accepte ou pas. Je dis rien, je regarde ce qu'elle fait.
Pour réussir l'examen, la chienne doit prouver qu'elle a de l'instinct. Une compréhension innée du troupeau.
C'est une bonne chienne, y a rien à dire. Elle est admise à reproduire dans la race ! C'est ça, la confirmation.
Le troupeau est arrivé dans la plaine. La départementale est réservée aux véhicules, les brebis embarquent dans ce camion. Un moment que la chienne attendait. Face aux récalcitrantes, elle abuse de ses morsures d'autorité.
Quel est son rôle.
Mater les brebis : c'est la peur du chien qui fait que ça glisse. Elle va d'un côté à l'autre assez rapidement.
Difficile de faire entrer dans ce semi-remorque à trois niveaux.
C'est bien plein! On a un chauffeur mince, longiligne, c'est très bien.
Heureusement qu'il sait nager! (Rire.
Demain les brebis serviront de cobayes pour le concours de chiens.
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