Festival de Cannes : "La chambre bleue" par Mathieu Amalric
Le Festival de Cannes avec le retour de Mathieu Amalric sur la Croisette. Il met en scène et joue dans une nouvelle adaptation d'un roman de Georges Simenon, "La Chambre bleue". L'acteur réalisateur, qui avait déjà reçu un prix de la mise en scène il y a deux ans, revient dans un genre nouveau, le polar. Il sort aussi en salle aujourd'hui.
Le bleu est à l'honneur à Cannes. Ici idyllique, il prend chez Georges Simenon des teintes inquiétantes. Cette mystérieuse chambre d'hôtel, point de départ d'un livre troublant dont s'est emparé Mathieu Amalric.
Pourquoi vous m'interrogez pour la 6e ou 7e fois ? Les journaux parlent de moi comme un monstre ? comme d'un monstre.
Un couple illégitime, enlacé dans une chambre, et bientôt mêlé à deux meurtres. Ce roman devait s'appeler "Les Amants frénétiques", mais c'est d'une vision de chambre bleue que Simenon est parti en 1963.
Je ne sais rien de l'histoire ni des personnages, mais je connais la tonalité. Il y a une chambre bleue. J'ai vu deux corps nus dans une chambre bleue.
John Simenon, fils de l'écrivain, a fait le déplacement à Cannes.
C'est très émouvant. J'ai souvent comparé l'oeuvre de mon père à des chansons. Des interprètes veulent se les approprier pour en faire leur chose.
A toi.
Un homme qui a fait un beau mariage n'ose pas quitter sa femme. Un thème cher à Georges Simenon.
L'argent est très honnête chez Simenon, l'énergie qu'on met dans le fait d'être respecté socialement, qui fait qu'on se nie soi-même.
1H15 d'un film sensuel, et une adaptation loin des Maigret de notre enfance.
Il traverse les époques, une plume à la main, la voix remplie d'émotion, et chacun d'entre nous a inscrit dans sa mémoire tous ses refrains.
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