Violences urbaines : la course aux rénovations des écoles saccagées, l’angoisse de la rentrée
En juin dernier, des émeutiers propulsent en direction d’une école maternelle de Mâcon (Saône-et-Loire) une voiture enflammée. "La voiture bélier a mis le feu à l’extérieur et le feu s’est propagé à l’intérieur", explique Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon. Les dégâts auraient pu être réparés rapidement mais l’incendie a révélé des traces d’amiante. Il est donc impossible d’y accueillir les écoliers. En urgence, la commune a trouvé une solution. "Les cinq classes vont être remises sur quatre groupes scolaires", poursuit le maire.
Les travaux, un défi au vu des dégâts
Dans un immeuble voisin, une mère de famille vient d’apprendre que ses deux enfants seront ainsi redirigés dans une autre école de la ville. Elle se demande comment emmener ses enfants à l’école à la rentrée. À Lille (Nord), tout est fait pour qu’une école rouvre en septembre, un défi au vu de l’importance des dégâts. Une grande partie du réseau électrique a dû être renouvelée. Peu à peu, les salles de classe sont restaurées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.