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Violences sur une résidente dans un Ehpad : le procès de l'aide-soignant reporté, une expertise psychiatrique demandée

L'audience est reportée au 22 mars. Dans l'attente de son procès, il est placé en détention provisoire.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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L'Etablissement d'hébergement pour personnes âgées d'Arcueil (Val-de-Marne), où une nonagénaire a été victime de coups, début février 2019. (FRANCE 3)

Le procès de l'aide-soignant d'une maison de retraite d'Arcueil (Val-de-Marne), soupçonné de violences envers une résidente nonagénaire, est reporté au 22 mars. Il a été présenté au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), vendredi 15 février, pour être jugé en comparution immédiate. L'aide-soignant avait demandé un renvoi de l'audience pour préparer sa défense. "Je veux m'excuser auprès de la famille", avait-il déclaré. Il a finalement été placé en détention provisoire et une expertise psychiatrique a été demandée, selon une journaliste de France 3 sur place.

L'aide-soignant a reconnu avoir commis des actes de maltraitance pendant sa garde à vue, selon les informations de franceinfo. Les enfants de la pensionnaire soupçonnaient déjà des actes de maltraitance sur leur mère. Pour en avoir le cœur net, ils ont donc installé début février une caméra dans sa chambre.

Les images révèlent alors des faits inimaginables. La nuit du 5 au 6 février, il insulte et gifle la femme âgée qui éclate en pleurs. Le lendemain, cette dernière appelle à l'aide pendant près de deux heures après être tombée de son lit. Il finit par intervenir. Il tire la femme au sol pour la remettre dans son lit, avant de lui donner des coups de pieds et des gifles et de la tirer par les cheveux. Il lui adresse également des insultes à plusieurs reprises : "Tu me fais chier, espèce de vieille salope", "ferme ta gueule". La nonagénaire le supplie d'arrêter : "Comment tu veux que je fasse ?", "pitié pour moi". Le groupe Adef résidences a déploré un "acte de violence insoutenable" .

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