La justice a décidé de lancer une vaste collecte d'ADN masculin sur 527 hommes majeurs et mineurs, dans le lycée privé Fénelon, dans le centre-ville de La Rochelle (Charente-Maritime). Cette décision, très rare dans un établissement scolaire, doit permettre d'identifier l'auteur d'un viol commis en septembre sur une élève de 16 ans, dans les toilettes du lycée."On n'a pas le choix", estime la directrice du lycéePour la directrice de l'établissement qui compte 1 300 élèves, c'est la seule possibilité d'identifier le coupable : "on n'a pas le choix", confie-t-elle à France 2. Les résultats des tests seront connus dans un mois.Les prélèvements buccaux, réalisés de lundi à mercredi, concernent 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes, personnel technique ou personnes extérieures, soit 527 personnes "présentes dans l'établissement au moment des faits", a précisé la procureure de la République de La Rochelle Isabelle Pagenelle.