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Vidéo Un syndicaliste évoque "une sorte de radicalisation" après les actes de violence dans les établissements scolaires

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Les actes de violence dans les établissements scolaires : "une sorte de radicalisation"
Les actes de violence dans les établissements scolaires : "une sorte de radicalisation" Les actes de violence dans les établissements scolaires : "une sorte de radicalisation" (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN), réagit mardi devant la caméra de France 2.

Un enseignant été violemment agressé lundi 17 octobre à Argenteuil (Val-d’Oise), devant ses élèves de CE2. Le même jour, la proviseure d'un lycée de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a été frappée à la grille de son établissement, sur lequel des cocktails Molotov ont été lancés par plusieurs personnes. Il s'agissait là de la troisième attaque sur le même lycée en quelques jours. 

Cette série d'agressions dans les établissements scolaires fait réagir Philippe Tournier. Il est le secrétaire général du syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN), le premier syndicat de ces personnels de direction.

"Un établissement en zone très difficile n'a pas d'agent de sécurité"

"C'est un problème qui n'est pas forcement en augmentation globalement, en revanche, on peut constater qu'il y a une sorte de radicalisation", avance le leader du premier syndicat de ces personnels de direction devant la caméra de France 2, mardi 18 octobre. Pour Philippe Tournier, les mesures de sécurité doivent être repensées dans les établissements : "Les personnels qui ont été blessés étaient des gens qui intervenaient pour effectuer un travail qui était plutôt un travail d'agent de sécurité. Et ce qui est frappant, c'est que le moindre magasin de T-shirts des galeries marchandes a un agent de sécurité, et qu'un établissement en zone très difficile n'en a pas".

Philippe Tournier interpelle la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui a condamné ces actes. Pour le leader syndical, "ça fait effectivement presque cinq ans que cette question n'avait absolument pas été abordée".

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