: Vidéo Des tagueurs arrêtés à Paris pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires"
Ils ont été trahis par leurs propres vidéos, qu'ils postaient sur internet. Ils auraient provoqué 200 000 euros de dégâts.
Les tags, ces graffitis qui couvrent les murs, les couloirs et les wagons des trains et des métros, sont considérés par la police et les régies de transport en commun comme des dégradations. Contrairement à une partie de leurs auteurs, qui clament qu'il s'agit d'œuvres d'art. Trois tagueurs, confondus par leurs vidéos postées sur internet, sont soupçonnés d'avoir tagué et dégradé de nombreuses rames de métro et de RER en région parisienne pendant plusieurs mois. Ils ont été arrêtés lundi 5 mai.
La RATP avait porté plainte en décembre 2013 après avoir remarqué sur YouTube une vidéo où des tagueurs, masqués, dansaient devant des rames du métro parisien en revendiquant leurs gestes. Les enquêteurs saisis de l'affaire ont ensuite découvert d'autres vidéos dans lesquelles deux personnages récurrents apparaissaient.
Un "groupe tags" pour traquer les contrevenants
Finalement, trois hommes, dont les deux personnes qui apparaissent sur les vidéos, ont été arrêtés lundi matin, pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires en réunion".
Cinq policiers forment le groupe tags, unique en France, et traquent les auteurs de graffitis. Leur bureau est rattaché à la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la préfecture de police de Paris.
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