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Vendée : le prêtre Olivier Maire retrouvé mort au sein de sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre

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Vendée : le prêtre Olivier Maire retrouvé mort au sein de sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre
Vendée : le prêtre Olivier Maire retrouvé mort au sein de sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre Vendée : le prêtre Olivier Maire retrouvé mort au sein de sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, T. Cuny, E. Pelletier, C. Personnaz, A. Exposito, N. Murviedro
France Télévisions

Un prêtre, membre de la communauté des Frères missionnaires Montfortains, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) a été assassiné, lundi 9 août. Le principal suspect est un ressortissant rwandais qui était hébergé sur place. Il avait été mis en examen l'an dernier pour l'incendie de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique).

Le père Olivier Maire avait fait de la charité sa règle de vie. Le prêtre a été tué lundi 9 août par celui qu'il avait accueilli dans sa communauté des Frères missionnaires Montfortains, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). À 60 ans, il était le responsable en France de cette congrégation catholique. Il était une figure appréciée de tous. Le principal suspect, Emmanuel Abayisenga, avait déjà été mis en examen pour l'incendie de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique), le 18 juillet 2020.

Le suspect avait été placé en hôpital psychiatrique

Placé alors en détention provisoire, ce Rwandais de 40 ans a été libéré et placé sous contrôle judiciaire le 31 mai dernier, dans les locaux de la congrégation religieuse. Suite à un signalement du père Olivier Maire, le 20 juin, il a été placé en hôpital psychiatrique. Il était de retour dans la communauté depuis dix jours. Lundi, il s'est rendu à la gendarmerie avec un véhicule de la congrégation, déclarant qu'il "fallait [le] mettre en prison", rapporte le vice-procureur de La Roche-sur-Yon (Vendée), Yannick Le Goater. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est rendu sur place.

"En mai dernier, un magistrat a décidé de le remettre en liberté après dix mois de détention provisoire, et sur demande de son avocat, mais cette décision était assortie d'un strict contrôle judiciaire : pointer deux fois par mois à la gendarmerie, et séjourner dans cette congrégation", rapporte le journaliste Éric Pelletier, en direct de Saint-Laurent-sur-Sèvre pour le 20 Heures.

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