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Meurtres à Valence : les renforts policiers maintenus "tant que cela sera nécessaire", affirme le patron de la police nationale Frédéric Veaux

Le trentenaire qui a été abattu était connu des services de police et de la justice pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Il était le frère de deux hommes abattus à Valence et Bourg-lès-Valence en 2021.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une trentaine de CRS ont été déployés à Valence (Drôme) après la mort par balles de deux hommes dans la ville. (FABRICE HEBRARD / MAXPPP)

Les renforts policiers envoyés à Valence (Drôme) depuis le milieu de semaine après la série de règlements de comptes mortels dans la ville seront maintenus "tant que cela sera nécessaire", affirme samedi 13 mai le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, lors d'une conférence de presse à laquelle France Bleu Drôme Ardèche a assisté.

La victime était le frère de deux hommes tués par balle en 2021

Ce samedi matin, un troisième homme a été tué par arme à feu à Valence, le troisième mort par arme à feu en quatre jours, après la mort d'un homme de 29 ans tué par balle mardi soir et celle d'un homme circulant en scooter dans la nuit de jeudi à vendredi.

Ces deux premiers meurtres avaient nécessité l'envoi de 36 CRS en renfort dans la ville, qui doivent rester jusqu’à ce lundi. Le troisième meurtre a eu lieu vers 9h30, avenue de Chabeuil. La victime, un homme de 38 ans, est connue à la fois par les services de police et de la justice pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Il était le frère de deux hommes abattus à Valence et Bourg-lès-Valence en 2021.

"Le tableau évoque le grand banditisme"

"Rien ne permet pour l'instant de lier" le décès de ce samedi matin "aux deux autres, mais le profil de la victime et la méthode fait que le tableau évoque le grand banditisme", explique à France Bleu Drôme Ardèche le procureur de la République de Valence, Laurent de Caigny.

L'homicide n'a pas eu lieu dans la zone de sécurité prioritaire quadrillé par les effectifs de police et CRS ce week-end. La Préfecture affirme que l'ensemble des effectifs du département, c'est-à-dire les renforts et les effectifs "classiques", étaient mobilisés.

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