Un jeune homme de 18 ans interpellé après avoir agressé une enseignante à l'arme blanche dans un lycée du Maine-et-Loire

La victime souffre d'une blessure au visage, sans que son pronostic vital soit engagé, ont précisé les autorités.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le lycée de l'Hyrôme à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire). (GOOGLE MAPS)

Un lycéen de 18 ans a été interpellé, lundi 27 mai, après avoir agressé à l'arme blanche une enseignante dans son lycée à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), ont fait savoir dans un communiqué commun le préfet, le procureur de la République et le directeur des services départementaux de l'Education nationale. La victime bénéficie "dès aujourd'hui de la protection fonctionnelle", a déclaré lundi à franceinfo le rectorat de Nantes, qui attribue cette protection pour les enseignants.

Inconnu des services de police, le lycéen a été interpellé "très rapidement" après les faits et placé en garde à vue, ont précisé les autorités. "La victime souffre d'une blessure au visage sans pronostic vital engagé", selon la même source.

Les faits se sont déroulés vers 9h45 au lycée de l'Hyrôme, qui accueille 160 élèves.  L'enseignante a été attaquée "pendant son cours d'anglais", a ajouté sur X la ministre de l'Education, Nicole Belloubet, qui s'est dite "profondément choquée et indignée" par cette agression. Une enquête pour "tentative de meurtre" a été confiée à la brigade de recherche de Cholet.

Un lycéen inconnu des services de police

Après l'agression, le mis en cause a rapidement quitté les lieux en passant par une fenêtre et abandonnant son arme, selon les autorités. Il a été interpellé par "la gendarmerie nationale, avec le concours efficace de la police municipale". "Ce jeune majeur est totalement inconnu des services de police, de gendarmerie ou de justice. Il ne s'était pas signalé défavorablement au sein de l'établissement", détaille le communiqué, sans préciser les circonstances de l'agression.

"Le confinement de l'établissement a été levé vers midi", selon les mêmes sources. Une cellule d'écoute psychologique a en outre été mise en place. La rectrice de l'Académie de Nantes a par ailleurs apporté "tout son soutien à la victime" et salue "la prise en charge faite par l'établissement et les forces de police".

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