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Dordogne : Terry Dupin a été placé en garde à vue mercredi, 10 jours après son arrestation

L'ancien militaire ayant été grièvement blessé lors de son arrestation fin mai, les procédures judiciaires avaient été suspendues jusqu'à ce qu'il puisse être entendu.

franceinfo - avec France Bleu Périgord

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Publié le 10/06/2021 13:46 Mis à jour le 10/06/2021 15:17

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L'ancien militaire Terry Dupin, arrêté le 31 mai 2021 après trois jours de cavale. Il était recherché depuis l'agression de son ex-compagne à son domicile. (GENDARMERIE NATIONALE) — L'ancien militaire Terry Dupin, arrêté le 31 mai 2021 après trois jours de cavale. Il était recherché depuis l'agression de son ex-compagne à son domicile. (GENDARMERIE NATIONALE)

Terry Dupin a été placé en garde à vue mercredi à 17h20 a appris jeudi 10 juin France Bleu Périgord auprès du parquet de Périgueux. L'ancien militaire de 29 ans avait été interpellé au Lardin-Saint-Lazare en Dordogne le 31 mai par le GIGN après plus de 36 heures de fuite, soupçonné d'avoir tiré sur son ex-compagne et des gendarmes.

Terry Dupin avait été grièvement blessé par des tirs de riposte du GIGN au moment de son interpellation. Hospitalisé à Bordeaux, il ne pouvait pas être entendu en raison de son état de santé. Jusqu'à mercredi donc, les procédures judiciaires avaient été suspendues. L'enquête va désormais pouvoir reprendre pour, notamment, tenter de comprendre les raisons de son geste.

Déjà condamné quatre fois pour des violences conjugales

Après avoir agressé son ex-compagne et tiré sur des gendarmes dans la nuit du samedi 29 mai au dimanche 30 mai, l'homme s'était enfui dans la forêt entraînant un important déploiement de forces de l'ordre. Terry Dupin avait finalement été localisé en bordure de commune après 36 heures de traque.

Condamné quatre fois pour des violences conjugales contre la mère de ses trois enfants, le forcené était sorti de prison. Sous bracelet électronique, "il avait l'interdiction de revenir sur la résidence de son ancienne compagne", avait précisé le préfet de Dordogne sur franceinfo. "Il avait également interdiction de détenir des armes", a ajouté la procureure de la République, Solène Belaouar.