Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Jihadisme : "Dans le cas de mon fils, je n'ai rien vu..."

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
13h15 le samedi. JIhadisme : "Dans le cas de mon fils, je n'ai rien vu...r"
13h15 le samedi. JIhadisme : "Dans le cas de mon fils, je n'ai rien vu venir" 13h15 le samedi. JIhadisme : "Dans le cas de mon fils, je n'ai rien vu...r"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

Géraldine est la maman d'un fils jihadiste mort en Syrie. Elle sait que le qualificatif de "mère de terroriste" va lui rester comme un tatouage. Avec Samira, dont la fille est mariée là-bas à un islamiste, elle tente de comprendre et met en garde les jeunes de Molenbeek… Extrait de "13h15 le samedi" du 26 mars.

La commune de Molenbeek, dans le croissant pauvre de Bruxelles, est désormais connue dans le monde entier pour avoir abrité de nombreux apprentis jihadistes. Le fils de Géraldine est mort en Syrie. Samira a vu partir sa fille, aujourd'hui mariée à l'un d'entre eux. Les deux mamans militent ensemble dans une association de parents.

"La société nous considère comme des 'mères de terroristes', le nom que l'on nous donne. C'est vraiment un tatouage qui va nous rester, alors qu'en fait, on n'a rien vu, explique Géraldine. Les gens ont du mal à comprendre qu'on n'a rien vu, mais je peux vous assurer qu'on n'a rien vu. Moi, dans le cas de mon fils, je n'ai rien vu…"

"Cela peut arriver à n'importe qui"

"Je me suis dit que c'était un problème d'adolescent… Quand votre enfant devient plus pratiquant, vous n'assimilez pas cela à un signe de recrutement. Quand il vous parle de la Palestine, vous vous dites qu'il se tracasse pour son prochain, c'est bien, mais rien du tout…" dit cette mère éplorée.

"Cela peut arriver à n'importe qui… A votre voisin, à votre cousin… Il n'y a pas un profil type", met-elle en garde. A ses côtés, Samira lance un appel de détresse : "On est de simples mamans. On nous a enlevé nos enfants et tout ce qu'on souhaite, c'est leur retour… Qu'ils puissent revenir. C'est tout ce qu'on demande."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.