Les services de sécurité des principaux candidats ont été prévenus par le ministère de l'Intérieur : deux noms, deux photos transmis en fin de semaine dernière. "On a eu leur signalement et leurs photos ", a expliqué Florian Philippot, vice-président du FN. Des meetings sous haute surveillance, mais aucun déplacement annulé pour les candidats : tous sans exception ont maintenu leur agenda.Une menace à 4 jours du premier tour, un enjeu pour les candidats"Si on commence à faire campagne en ayant peur de serrer les mains, ce n'est pas une campagne donc il y a des forces de police qui travaillent avec les services compétents et je leur fais confiance", a expliqué Benoît Hamon en déplacement à Toulouse. Faire campagne malgré la menace, à quatre jours du premier tour de la présidentielle, pour les candidats c'est tout l'enjeu de cette dernière ligne droite.