Cet article date de plus d'un an.

Attentats du 13 novembre 2015 : Jean-Luc Wertenschlag, qui est intervenu lors des attaques, plaide pour une meilleure formation des civils aux premiers secours

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Attentats du 13 novembre 2015 : "J'ai l'impression qu'on n'a pas encore bougé dans notre société", estime Jean-Luc Werstenschlag, président du collectif citoyen du 1311
Attentats du 13 novembre 2015 : "J'ai l'impression qu'on n'a pas encore bougé dans notre société", estime Jean-Luc Werstenschlag, président du collectif citoyen du 1311 Attentats du 13 novembre 2015 : "J'ai l'impression qu'on n'a pas encore bougé dans notre société", estime Jean-Luc Werstenschlag, président du collectif citoyen du 1311 (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
À l'occasion de la commémoration des attentats du 13 novembre 2015, Jean-Luc Wertenschlag, président du collectif citoyen du 1311, est l'invité du 12/13 info. Selon lui, depuis huit ans, "la capacité de réaction des civils" face au terrorisme n'a pas évolué.

"J'ai l'impression qu'on n'a pas encore bougé dans notre société (…) sur la capacité de réaction des civils, pas à s'opposer au terrorisme lui-même, mais aux conséquences des actes des terroristes", affirme Jean-Luc Wertenschlag, président du collectif citoyen du 13 novembre, sur le plateau du 12/13 info, lundi 13 novembre. Jean-Luc Wertenschlag habitait au-dessus de la terrasse du restaurant La Belle Équipe, à Paris, où a eu lieu une attaque terroriste qui a fait 21 morts le 13 novembre 2015. Ce soir-là, il entend des tirs et décide d'intervenir avant même l'arrivée des secours. "On a essayé d'empêcher des gens de mourir. Moi, j'ai posé un garrot, j'ai sauvé une jeune femme ce soir-là (…) Et j'ai pu faire ça parce que j'étais formé", explique-t-il. 

La nécessité de matériel 

Depuis ce drame, Jean-Luc Wertenschlag ne sort plus de chez lui sans prendre avec lui un sac à dos noir. "Ce soir-là, j'ai fini torse nu, parce que j'ai utilisé ma ceinture, mes vêtements, pour faire des pansements, des garrots, des bandages, et je ne peux plus me permettre de me retrouver à poil, comme je l'ai été ce soir-là (…) C'est un de mes combats, c'est de faire essayer d'équiper les établissements recevant du public de matériel de contrôle hémorragique pour que, quoiqu'il se passe à ce moment-là, un secouriste présent puisse disposer de matériel", raconte-t-il.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.