Les questions sont nombreuses autour de Yassin Salhi

Yassin Salhi, suspecté d'avoir commis un attentat vendredi 26 juin au sein d'une usine Air Products en Isère, est encore auditionné par les enquêteurs ce lundi 29. "S'il reconnaît les faits, il nie pour l'instant toute motivation religieuse et déclare même ne pas être jihadiste", explique Dominique Verdeilhan.

Un acte terroriste ?

"Il invoque un différend avec son employeur et des problèmes personnels. Mais pour les enquêteurs, il y a tout ce qui environne l'acte criminel : la décapitation du chef d'entreprise, la présence de deux drapeaux avec profession de foi à l'Irak (...), le selfie envoyé à une relation en Syrie et le fait aussi qu'il soit proche des mouvements salafistes lyonnais", ajoute le journaliste.

La question qui se pose est de savoir s'il s'agissait d'une mise en scène ou d'un véritable acte terroriste. "Pour l'instant, le fait d'avoir provoqué un mouvement de terreur vendredi est, pour les magistrats, un acte terroriste", conclut Dominique Verdeilhan.