François Hollande a ouvert les commémorations des attentats du 13 novembre 2015 en dévoilant une première plaque au Stade de France, à Saint-Denis, où avait été perpétré il y a un an jour pour jour la première attaque.Le chef de l'Etat, accompagné de Manuel Valls, de plusieurs ministres, et d'élus de Seine-Saint-Denis et parisiens, s'est recueilli devant cette plaque qui rend hommage à Manuel Dias, tué par l'explosion d'une bombe actionnée par un des trois kamikazes. Après une minute de silence et le dépôt d'une gerbe, le fils de la première victime a lu un texte sur la tolérance.#13Novembre François Hollande ouvre les commémorations en dévoilant, au Stade de France, la première de six plaques pic.twitter.com/A5M1syyon7— franceinfo (@franceinfo) 13 novembre 2016Des plaques gravées aux noms des 130 victimes doivent être dévoilées sur les différents lieux des attaques de Paris et de Saint-Denis ce dimanche. Un geste "très important" pour "la mémoire collective", a estimé sur franceinfo, François Vauglin, maire socialiste du 11e arrondissement de Paris. "C’est respecter la dignité des victimes et de leur mémoire en posant ces plaques", a-t-il estimé sur franceinfoEn écrivant dans l’espace public le nom des personnes qui sont disparues, on les fait rentrer dans notre mémoire collectiveFrançois Vauglin, maire du 11e arrondissementsur franceinfo, le dimanche 13 novembre 2016"C’est un geste très important parce qu’on a passé une année à panser nos plaies, à faire notre deuil, et puis là en écrivant dans l’espace public le nom des personnes qui sont disparues, on les fait rentrer dans notre mémoire collective", a t-il expliqué, et "c’est cela qui me paraît important, c’est de passer du deuil à la mémoire", a-t-il poursuivi. "C’est ce qui doit permettre d’aller de l’avant, peut-être de tourner la page, en tout cas de retrouver une énergie pour se projeter dans le futur", a-t-il ajouté. Le maire a également salué la réaction des habitants de son arrondissement.Leur réaction a été "formidable", a-t-il dit. "On aurait pu vivre un repli sur soi, une montée de la haine, mais ce n’est pas ce qui s’est passé", a t-il expliqué. "C’est le plaisir de vivre ensemble qui a été plus fort que tout, le plaisir de partager des moments, la proximité avec les autres, c’est une très belle réaction", a-t-il estimé.