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Attentats de janvier 2015 : un procès hors normes

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Attentats de janvier 2015 : un procès hors normes
Article rédigé par France 3 - L.Barbry, L.Simondet, E.Marie, L.Dubos
France Télévisions

C'est un procès historique qui s'ouvrira mercredi 2 septembre. Celui des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper casher survenus en janvier 2015. Un évènement hors normes, pour le contenu du dossier bien sûr, mais aussi pour la forme : environ 200 personnes se sont constituées parties civiles.

Ce sera le premier procès des attentats de 2015. Un symbole mais aussi un casse-tête. Comment accueillir 200 parties civiles, 97 avocats, des dizaines de journalistes, sans compter le public ? "La première question qui s'est posée a été de savoir si on maintenait le procès, comme la plupart des autres procès criminels, dans les salles de l'ancien Palais de justice. La réponse a été très vite trouvée. Les anciennes salles du Palais de justice sont totalement inadaptées : acoustique déplorable, locaux trop étroits pour accueillir des parties civiles", explique Jean-François Ricard, procureur national antiterroriste.

La logistique bouleversée par les impératifs sanitaires

Le procès se tiendra donc au Tribunal judiciaire. Avec les impératifs sanitaires, toute la logistique a dû être revue. Une grande partie du deuxième étage est dédiée au procès avec quatre salles d'audience. Les débats y seront projetés en temps réel, ainsi que dans l'auditorium, réquisitionné pour l'occasion. Contrairement à l'usage, la Cour entendra les parties civiles les trois premières semaines. Ce n'est qu'ensuite que seront abordés l'enquête et l'interrogatoire des accusés.

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