Manuel Valls évoque un risque d'attentats à l'arme chimique
Le Premier ministre a dévoilé que le risque existait. Une équipe de France 3 revient sur cette déclaration.
Devant l'Assemblée nationale jeudi 19 novembre, le premier ministre a évoqué une guerre nouvelle après les attentats de vendredi à Paris. Face à un ennemi capable de tuer par tous les moyens : armes blanches, fusils d'assaut, bombes humaines, Manuel Valls est revenu également sur un autre risque possible : "Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent, mais nous le savons et nous l'avons à l'esprit, il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques".
Risque faible ?
Une attaque chimique, comme celle commise par la secte japonaise Aum en 1995 faisant 12 morts dans le métro de Tokyo. Ce jour-là, il s'agit de gaz sarin. Avec le gaz moutarde, il a déjà été utilisé au cours de la Première Guerre mondiale. Ou encore des gaz chlorés comme ceux utilisés l'an dernier par l'armée de Bachar al-Assad en Syrie. Selon les Occidentaux, Daesh aurait des armes chimiques en sa possession, mais le risque d'une attaque en Europe serait toutefois minime.
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