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Fin de l'état d'urgence : Emmanuel Macron et Edouard Philippe en piste pour le relais avec la loi antiterroriste

La nouvelle loi sur la sécurité intérieure succède à l'état d'urgence. Face aux critiques, l'exécutif se met en scène pour tempérer les inquiétudes.

Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
A l'heure du passage à la loi antiterroriste, le Premier ministre, Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron veulent rassurer. (MAXPPP)

Deux ans après son instauration, l'état d'urgence prend fin mercredi 1er novembre en France. Une loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme prend le relais. Face aux critiques sur un texte controversé, l'exécutif se met en scène pour rassurer. 

Sécurité : le tandem Macron-Philippe veut rassurer - l'analyse de Julie Marie-Leconte

Emmanuel Macron et Edouard Philippe se présentent en tandem, avec une  chorégraphie plus soignée que jamais. Devant les juges de la Cour européenne des droits de l'Homme, mardi, le président de la République, qui a toujours dit qu'il faudrait savoir sortir de l'état d'urgence, a défendu la nouvelle loi et souhaité à Strasbourg mettre fin aux inquiétudes.  

À ceux qui pensent que seul l’état d’urgence nous protégerait, je réponds qu'ils se trompent. L'état d’urgence n’est plus efficace. À ceux qui pensent que nous devrions sortir de l'état d'urgence sans autre changement, je leur dis qu'ils se trompent de la même manière, car la menace est là.

Emmanuel Macron

à franceinfo

Puis le président de la République a défendu la loi antiterroriste qui succède à l'état d'urgence : "Les mesures que cette loi prévoit sont ciblées, proportionnées et exclusivement liées à la finalité de prévention et de lutte contre le terrorisme."

À présent, c'est au tour d'Edouard Philippe de rassurer. Le Premier ministre se rend mercredi sur le site de la tour Eiffel pour montrer aux Français - et au monde - que les lieux touristiques restent bien protégés. Le chef du gouvernement n'exclut pas de se rendre également à la gare du Nord, à Paris, vendredi matin. Le message est basique : c'est celui que Gérard Collomb martelait dès mardi à l'Assemblée nationale.

Oui, nous allons protéger les Français.

Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur

Le risque zéro n'existe pas et n'existera jamais, avertit toutefois régulièrement le couple exécutif, prudent.

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