Déchéance de la nationalité : François Hollande veut tenir parole
Mardi, la garde des Sceaux annonçait que le projet ne ferait pas partie de la réforme. 24 heures après, coup de théâtre. France 3 fait le point.
François Hollande affiche sa fermeté sur la déchéance de la nationalité. Alors que mardi la garde des Sceaux annonçait que le projet ne ferait pas partie de la réforme, le gouvernement annonce 24 heures après son maintien. La journaliste Catherine Demangeat fait le point. "François Hollande a hésité jusqu'au début de la semaine. Il a laissé Manuel Valls exprimer publiquement des doutes sur l'opportunité de cette déchéance de nationalité comme s’il préparait l'opinion au recul sans oublier la fausse annonce de Christiane Taubira qui n'a pas été démentie. Tout cela fait désordre", note la journaliste.
Les voix de la droite
Le projet sera donc bien inscrit dans la réforme constitutionnelle. "Finalement François Hollande a choisi l'option de la fermeté et le respect de sa parole politique. C'est aussi une façon de mettre la droite face à ses responsabilités, car celle-ci tenait par-dessus tout à cette déchéance de nationalité. Le chef de l'État fait donc le pari qu'il aura une majorité pour valider la reforme. Dans le cas contraire, il aura montré que l'intérêt supérieur de l'État, c'est la lutte contre le terrorisme", souligne aussi la journaliste.
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