Cet article date de plus de huit ans.

Attentats du 13 novembre : Salah Abdeslam exerce de nouveau son droit au silence face au juge

Le principal suspect des attentats de Paris et de Saint-Denis, qui ont fait 130 morts le 13 novembre, avait déjà fait valoir son droit au silence lors de sa première convocation, sur le fond du dossier, le 20 mai. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un portrait de Salah Abdeslam, diffusé le 15 novembre 2015 par la police française. (DSK / POLICE NATIONALE / AFP)

Salah Abdeslam refuse de sortir de son mutisme. Après 1h30 d'audition, jeudi 8 septembre, le principal suspect des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et seul membre du commando toujours en vie, n'a pas parlé, a indiqué son avocat, Franck Berton. 

Lors de sa première comparution, le 27 avril, au palais de justice de Paris, il avait assuré au juge antiterroriste vouloir "s'expliquer ultérieurement". Cependant, il avait fait valoir son droit au silence une première fois lors de sa première convocation sur le fond du dossier, le 20 mai, puis avait refusé, le 7 juillet, de se rendre à une nouvelle convocation des magistrats instructeurs.

Convoqué à 10 heures, il a été extrait de sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) au petit matin et son convoi, sous surveillance maximale, est arrivé vers 07h30, selon une source proche du dossier.

Ses avocats ont "bon espoir" qu'il s'explique un jour devant les juges

"Il justifie que c'est un droit, qui est légal, dont il bénéficie et donc tout simplement qu'il entend exercer ce droit qui lui appartient", a rapporté Franck Berton, à l'issue de cette audition.

"Avec Sven Mary [l'avocat belge de Salah Abdeslam], on sait très bien que Salah Abdeslam avait indiqué qu'il souhaitait s'expliquer devant les juges français, donc on ne désespère pas qu'il s'explique devant les juges français, a poursuivi Franck Berton. Ce n'est pas pour aujourd'hui. L'instruction va être longue. Le juge va poser tout un certain nombre de questions et des interrogatoires multiples sont prévus. On a bon espoir, qu'un jour où l'autre, Salah Abdeslam réponde tout simplement aux questions du juge."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.