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Attentats de Paris : des armes dans la voiture d'un inculpé, "monsieur fait des brocantes" explique son avocat

Lazez Abraimi, un marocain de 39 ans, a été inculpé en Belgique vendredi, soupçonné d'avoir aidé Salah Abdeslam dans sa fuite.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Capture d'écran de l'interview, le 25 novembre 2015, de Sokol Vljahen, avocat d'un homme inculpé en Belgique dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris (RTBF)

Inculpé par la justice belge, vendredi 20 novembre, pour participation à une "association terroriste" et "assassinats terroristes", Lazez Abraimi nie avoir aidé Salah Abdeslam dans sa fuite. Pour expliquer la découverte d'armes à feu dans son véhicule, un de ses avocats, Sokol Vljahen, a eu une explication osée au micro de la RTBF, mercredi : "Monsieur, en fait, fait des brocantes".

Selon ses avocats, les enquêteurs belges soupçonnent Lazez Abraimi, un marocain de 39 ans, d'avoir conduit Salah Abdeslam dans Bruxelles, le samedi 14 novembre ou à une date ultérieure. Le parquet refuse de préciser les raisons de son inculpation, mais précise que deux armes de poing, mais aussi des traces de sang, ont été retrouvées dans sa voiture.

Le nouveau Jawad Bendaoud, se moquent les internautes

Selon son avocat, Lazez Abraimi explique que les armes "lui avaient été données et qu'il les avait pratiquement oubliées dans son coffre". "Ce n'est pas du tout le genre d'armes qu'on s'attend à retrouver dans le cas d'attentats terroristes ou dans la fuite de quelqu'un qui vient de tuer", assure l'avocat. Quant au sang, il n'est pas, selon lui, celui de Salah Abdeslam.

Sur Twitter, l'avocat et son client se sont attiré quelques sarcasmes, beaucoup d'internautes faisant le parallèle avec Jawad Bendaoud, le logeur présumé d'Abdelhamid Abaaoud, parodié après avoir assuré ne pas savoir qu'il hébergeait des terroristes.

Lazez Abraimi "nie toutes les charges qui pèsent contre lui", a expliqué Sokol Vljahen à l'AFP : "Mon client dit qu'il n'a jamais vu Salah Abdeslam, en tout cas depuis les faits. Il connaît la famille Abdeslam de vue, parce qu'il a vécu plus ou moins dans le même quartier lorsqu'il vivait à Molenbeek".

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