Bruxelles en état d'alerte maximale pour une menace "imminente"
Le gouvernement belge a placé samedi la ville de Bruxelles en état d'alerte maximale. La population est invitée à éviter les lieux fréquentés en raison d'une menace "sérieuse et imminente".
Le Premier ministre belge évoque un risque d'attentat avec armes et explosifs. La ville de Bruxelles a été placée en état d'alerte maximale, samedi 21 novembre. Le niveau d'alerte a été relevé au niveau 4 – le plus élevé – à l'issue d'une réunion rassemblant des ministres et des responsables de la police et des services de sécurité.
"La population est donc invitée à éviter les lieux fréquentés en raison d'une menace "sérieuse et imminente" dans la capitale. "Le conseil à la population est d'éviter autant que possible les lieux où beaucoup de gens se rassemblent comme les centres commerciaux, les concerts, les évènements ou les stations de transport public", a déclaré un porte-parole du centre de crise gouvernemental.
Matchs de foot reportés, manifestations annulées
Le centre de crise a recommandé la fermeture du métro bruxellois pendant tout le week-end, dans un communiqué publié en ligne. La STIB (Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles) a indiqué que les quatre principales lignes resteraient fermées jusqu'à dimanche inclus. Le relèvement du niveau d'alerte à Bruxelles devrait entraîner le report de tous les matchs de football prévus et l'annulation de toutes les manifestations publiques. Des policiers et des soldats supplémentaires seront déployés dans la ville.
L'ensemble de la Belgique est placée en alerte de niveau 3 depuis les attentats en France. Le porte-parole du centre de crise n'a pas voulu préciser la nature de la menace qui a poussé les autorités à relever le niveau d'alerte à Bruxelles. "Nous ne pouvons pas donner davantage d'informations. Le travail des procureurs fédéraux est toujours en cours", a-t-il expliqué. Les enquêteurs soupçonnent l'un des auteurs des attaques de Paris et Saint-Denis, Salah Abdeslam, de se trouver dans la capitale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.