Attentats de Paris : les représentants de la classe politique reçus par François Hollande
Ce dimanche 15 novembre, le chef de l'État a reçu les chefs de partis politiques. Peut-on pour autant parler d'union nationale ? France 2 fait le point.
Le geste est républicain. Ce dimanche 15 novembre, Nicolas Sarkozy, ex-chef d'État est le premier des chefs de parti à être reçu à l'Élysée. La poignée de main sur le perron est assez rapide, mais l'entretien dans le bureau du président dure une heure et quart. Un tête-à-tête censé représenter la république unie, au-dessus des divisions des partis alors que la France est en deuil. Pourtant dès sa sortie Nicolas Sarkozy presse son successeur de changer de politique. Au niveau international, l'ancien chef de l'état oeuvre pour un rapprochement avec la Russie. Au niveau intérieur des changements sur les règles de sécurité en vigueur en France.
Des conditions
Plus tard, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale sont reçus, de même que les principaux leaders politiques. À leur sortie, certains ont compris que François Hollande souhaite que l'État d'urgence soit prolongé pour au moins trois mois. Marine Le Pen approuve, mais y ajoute ses conditions. "D'accord par principe pour une prolongation, mais si cette prolongation sert à aller désarmer les banlieues, à aller perquisitionner, à aller chercher des armes dont nous savons qu'elles pullulent, qu'elle pullulaient déjà sous le mandat de Nicolas Sarkozy", commente la présidente du Front national.
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