Attentats de Paris : l'unité nationale a fait long feu
Marine Le Pen (FN) estime que le gouvernement aurait dû présenter sa démission après les attentats. Les Républicains n'ont pas ménagé leurs critiques mardi 17 novembre à l'Assemblée.
Ambiance électrique à l'Assemblée nationale. Peu après l'ouverture de la séance de ce mardi 17 novembre, un député de l'opposition interrompt brutalement Manuel Valls par un "c'est un peu tard"… À droite de l'hémicycle, on ne bouge pas. À gauche, on se lève pendant l'hommage rendu aux forces du pays. Malgré la trêve, la campagne électorale reprend. L'opposition interpelle le gouvernement. Des invectives alors que le deuil national est toujours en vigueur.
"J'ai eu honte"
Le chef du gouvernement appelle à la dignité : "Soyons des patriotes rassemblés pour abattre les terroristes". La droite polémique sur l'attitude de Manuel Valls, la gauche s'insurge. "J'ai eu honte, j'appelle la droite à se ressaisir", estime le député PS Razzy Hammadi. Une séance qui tranche avec l'unité nationale affichée lundi au Congrès à Versailles.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.