Le Premier ministre s'est exprimé ce 19 septembre devant une Assemblée clairsemée. Face à la détermination des terroristes, Manuel Valls n'a exclu aucune forme d'attaque. "L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limites. Fusils d'assaut, décapitations, bombes humaines, armes blanches ou tout à la fois", a-t-il déclaré à la tribune.Une structure pour jeunes radicalisésIl a ensuite précisé qu'il pouvait y avoir un risque d'armes chimiques ou bactériologiques. En urgence, le gouvernement a autorisé la pharmacie des armées à distribuer un antidote aux services d'urgence du pays. Manuel Valls a ensuite annoncé la création d'une structure pour jeunes radicalisés, sur un site "choisi à la fin de l'année", où les admis "pourront être des repentis que nous mettrons à l'épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion dans la durée". Favorables à cette proposition, les députés d'opposition demandent néanmoins plus de fermeté. L'État d'urgence devrait être prolongé de trois mois.