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Le groupuscule d'ultradroite Division Martel a été dissous en Conseil des ministres, annonce Gérald Darmanin

Le décret de dissolution accuse ce groupe d'encourager les violences, notamment contre "les personnes issues de l'immigration ou présumées musulmanes".
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à l'Assemblée nationale, le 28 novembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Il "n'a pas sa place dans la République". Le groupuscule d'ultradroite Division Martel a été dissous en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X (ex-Twitter), mercredi 6 novembre. Il avait été particulièrement dénoncé après l'expédition punitive menée à Romans-sur-Isère (Drôme) le 28 novembre, après le meurtre du jeune Thomas à Crépol.

"Le groupement de fait 'Division Martel' a été dissous ce matin en conseil des ministres", écrit le ministre de l'Intérieur sur X, précisant que "ce groupuscule incite à la violence et à la haine raciale".

Selon le décret de dissolution, la Division Martel, apparue durant le second semestre 2022 et qui comptait une trentaine de membres, prône un combat par la violence "contre les antifas et les personnes issues de l'immigration ou présumées musulmanes" pour "favoriser l'avènement d'une suprématie nationaliste et xénophobe".

La dissolution de deux autres groupes en cours

Un de ses membres est soupçonné "d'avoir contribué à la coordination sur place" du rassemblement violent de l'ultradroite à Romans-sur-Isère, avait affirmé Gérald Darmanin à l'AFP le 28 novembre, tout en expliquant que ses services "travaillaient depuis plusieurs mois" à une dissolution du groupuscule. Il était également impliqué dans un projet d'attaque contre des supporters du Maroc lors de la Coupe du monde de football, fin 2022.

Gérald Darmanin avait alors annoncé proposer la dissolution de la Division Martel, mais aussi celle de deux autres groupuscules d'ultradroite dont les noms n'ont pas été communiqués. La procédure concernant ces derniers est en cours, a précisé le ministère de l'Intérieur à l'AFP mercredi.

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