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L'attentat de Nice revendiqué par le groupe l'Etat islamique

Le tueur "est un soldat de l'Etat islamique" affirme l'organisation dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des centaines de personnes viennent rendre hommage aux victimes de l'attenat de Nice sur la promenade des Anglais, samedi 16 juillet.  (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

La piste du groupe Etat islamique dans l'attentat de Nice prend de l'épaisseur. L'organisation terroriste a revendiqué, samedi 16 juillet, l'attaque qui a fait 84 morts, dont dix enfants, le 14 juillet. Mais les enquêteurs s'interrogent toujours sur les motivations du tueur, dont la radicalisation islamiste n'est pas avérée.

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Le tueur "est un soldat de l'Etat islamique" qui a agi "en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", affirme samedi l'agence Amaq liée au groupe jihadiste qui avait déjà revendiqué les attentats parisiens du 13 novembre, les plus meurtriers jamais commis en France avec 130 morts.

"En relation avec des personnes elles-mêmes en contact avec des islamistes radicaux"

Le procureur de Paris François Molins, à la tête du parquet antiterroriste saisi de l'enquête, avait relevé dès vendredi que l'attaque correspondait "très exactement aux appels permanents au meurtre" des groupes jihadistes. Au premier rang desquels l'EI qui appelle dans sa propagande à commettre des attaques avec les moyens du bord, comme, par exemple, des voitures.

L'enquête doit déterminer les motivations de Lahouaiej-Bouhlel. Outre son ex-épouse, quatre hommes de son entourage ont été interpellés vendredi et samedi à Nice et placés en garde à vue. "Le tueur était en relation avec des personnes elles-mêmes en contact avec des islamistes radicaux", a-t-on affirmé à l'AFP de source proche de l'enquête, "mais à ce stade cela ne prouve rien et l'enquête devra établir s'il a bénéficié de complicités".

Le mobile du tueur a provoqué de la confusion au sommet de l'Etat, puisque pour le Premier ministre Manuel Valls, "c'est un terroriste sans doute lié à l'islamisme radical". Mais son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a refusé pour l'heure de confirmer un tel lien.

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