Attentat de Nice : des questions subsistent sur la sécurité
Un hommage national a été rendu aux victimes de l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes) ce samedi 15 octobre. Le climat était apaisé alors que l'on se souvient des questions et tensions sur la sécurité les jours qui suivirent l'attentat. France 2 fait le point sur l’avancée de l'enquête.
Il a parcouru deux kilomètres et demi avant d'être stoppé. Quatre minutes et 17 secondes d'une course meurtrière. Trois mois après, des questions subsistent. Comment le tueur de Nice a-t-il pu faire des repérages sur la très surveillée promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes) ? Entre le 11 et le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej Bouhlel passe onze fois sur la promenade. Il monte sur le trottoir, il emprunte aussi la voie de bus et tente même de passer sous une pergola avant de renoncer.
64 policiers nationaux et 42 policiers municipaux mobilisés.
À tous ces endroits, la circulation est normalement interdite pour les poids lourds, mais il existe des dérogations pour les camions de livraison. Le terroriste se fond dans le décor. Au centre de vidéosurveillance où dix policiers scrutent en permanence 1 500 caméras, le camion apparaît, mais il n'est pas repéré. Le 14 juillet, le tueur rejoint la promenade par l'ouest de la ville alors que le feu d'artifice se termine. Pour accueillir les 30 000 spectateurs présents, une partie de la promenade a été rendue piétonne. Les accès à la zone sont protégés par des barrières métalliques et des plots en plastique. 64 policiers nationaux et 42 policiers municipaux ont été mobilisés. Des faits contestés par certains élus locaux.
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