Attentat de Nice : au chevet des enfants
Les enfants ont aussi été témoins ou victimes des attentats de Nice, ils ont besoin d'une prise en charge spécifique.
Une bougie pour témoigner de sa peine. Jeudi soir, 14-juillet, dix enfants ont perdu la vie à Nice (Alpes-Maritimes). Et il y aussi tous ceux qui ont vu ou entendu le son des sirènes, le crissement des pneus ou lu la peur sur le visage de leurs parents. Derrière les murs de cet hôpital pédiatrique, près de la promenade des Anglais, 30 enfants sont encore hospitalisés. Des médecins, psychologues et infirmiers en vacances sont revenus en renfort pour faire face aux besoins spécifiques de la prise en charge des enfants.
"L'enfant, plus vulnérable"
"L'enfant est plus vulnérable à un certain nombre de traumatismes, donc il faut aller plus vite que l'adulte. Il y a une vraie vulnérabilité médicale, mais il y a aussi une vulnérabilité émotionnelle des soignants", explique le docteur Isabelle Constant, chef de service d'anesthésie à l'hôpital Trousseau à Paris. Les hôpitaux pédiatriques se sont préparés aux attentats. À l'hôpital Trousseau, trois simulations avec un nombre important d'enfants victimes ont été réalisées cette année.
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