Quatre policiers blessés par des cambrioleurs à Nice

Quatre policiers ont été blessés dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 décembre, à Nice (Alpes-Maritimes), lors d'une interpellation à la suite d'un cambriolage. Le directeur départemental de la sécurité publique, Marcel Authier, évoque une "tentative d'homicide".

Que s'est-il passé ?

Des policiers sont alertés vers 2 heures du matin. Des témoins affirment qu'une tentative de cambriolage est en cours dans l'ouest de la ville.

En arrivant sur place, les policiers de la brigade canine et de la brigade de sécurité territoriale "trouvent une voiture au moteur encore chaud, avec un sac d'objets à côté, et voient arriver cinq individus", selon le chef de la sécurité départementale.

Les agents décident d'attendre que les malfaiteurs présumés "viennent récupérer leur butin", explique à francetv info Christophe Crépin, porte-parole du syndicat Unsa-Police. Quand les policiers tentent des les interpeller, l'un d'entre eux réussit à se glisser dans la voiture. "Bloqué dans une impasse", il fonce pour tenter de forcer le passage. Un policier se fait rouler sur la jambe, deux autres sont renversés.

Pour se protéger, les policiers dégainent. Ils tirent à quatre reprises. Un quatrième policier parvient à stopper le véhicule. Il a le poignet cassé. 

Quel bilan ?

En plus des blessures à la jambe et au poignet pour deux d'entre eux, les quatre policiers souffrent de légères blessures aux cervicales.

Les cinq suspects ont été interpellés. Agés de 18 à 20 ans, ils sont "très défavorablement connus des services de police", selon Marcel Authier.

 Quelles réactions ?

Le patron de la sécurité départementale a rendu "hommage au professionnalisme des policiers qui ont interpellé des malfaiteurs au péril de leur vie. J'y vois une tentative d'homicide sur les deux policiers percutés par la voiture".

Le syndicat Unsa-Police déplore que les malfaiteurs n'aient pas hésité "à prendre leur véhicule comme arme par destination pour couvrir leur fuite lors d'un cambriolage, obligeant les fonctionnaires à ouvrir le feu pour ne pas être blessés".