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Quand le procureur de Cambrai corrige la police nationale sur Twitter

La police nationale a relayé une erreur sur son site. Le procureur de Cambrai n'a pas manqué de lui faire remarquer sur Twitter en lui reprochant un manque de communication.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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  (TWITTER / PRCAMBRAI)

Quand la police nationale écrit une bêtise, le procureur de Cambrai la corrige sur Twitter. Mardi 15 mars, le compte officiel de la police a partagé sur Twitter un article relatant l'arrestation de quatre personnes dans une affaire de cambriolage dans le Nord. Les individus s'en prenaient à des magasins de l'enseigne de Maisons du monde, en suivant le même mode opératoire : en escaladant les toits avant de descendre en rappel dans les boutiques.

"Trois d'entre eux ont été écroués à l'issue de leur jugement en comparution immédiate", écrit le site de la police nationale. Problème : ils n'ont pas été incarcérés, assure à francetv info Rémi Schwartz, le procureur de Cambrai. Ni une, ni deux, le magistrat interpèle la police sur Twitter : "Une prise de contact avec moi avant de communiquer aurait sans doute permis d'éviter de divulguer des informations inexactes..." Et d'ajouter : "Ce qui n'éclipse pas le mérite des enquêteurs de Cambrai, qui ont mené à bien, sous la direction de mon parquet, cette enquête."

Il est rare de voir un parquet rectifier des informations de la police sur les réseaux sociaux, comme l'ont souligné plusieurs internautes. Pas de quoi impressionner le procureur de Cambrai qui laisse francetv info "libre de juger" cet échange incongru. De son côté, la police nationale a réparé son erreur. Le passage litigieux est devenu : "Trois d'entre eux ont été déférés devant le parquet à l'issue de leur garde à vue." 

AVANT

 
APRES
 

Une fois la modification effectuée, Rémi Schwartz a tenu à relativiser sur Twitter : "N'en déplaise aux amateurs de bruit, il n'y a ni critique ni clash", écrit le magistrat. Seulement deux autorités qui se corrigent en public. 

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