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Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : "Quand on vient enseigner dans une classe, ce n'est pas pour se faire abattre mais pour apprendre aux enfants", réagit Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement se dit prêt ce jeudi sur France Inter à "prendre des décisions" si ce drame "révèle une situation plus grave et plus générale".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, était l'invité du 8h20 de France Inter, jeudi 23 février. (France Inter)

"Une enquête est ouverte, on a besoin d'avoir des réponses, très clairement", a déclaré Olivier Véran ce jeudi 23 février sur France Inter, au lendemain de la mort d'une enseignante à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), poignardée par l'un de ses élèves. Le porte-parole du gouvernement met en avant "la vraie vocation d'aider, d'accompagner, de faire grandir" que possède la communauté éducative, à qui il apporte "ses pensées les plus sincères". Il tient à "saluer la mémoire de cette enseignante"

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S'il reconnaît que ce meurtre "n'est pas quelque chose de courant, et heureusement", Olivier Véran rappelle qu'il s'agit d'un évènement "absolument dramatique, dont les conséquences sont dévastatrices sur le moral". Le ministre chargé du Renouveau démocratique s'engage en tant que "politique raisonnable et responsable" à "ce que les réponses soient apportées". "S'il faut prendre des décisions parce que" ce drame "révèle une situation plus grave et plus générale, évidemment qu'il faut intervenir", précise Olivier Véran.

Le porte-parole de l'exécutif revient également sur les propos tenus mercredi sur Twitter par le président des Républicains, Éric Ciotti, qui évoquait "l'ensauvagement de la société". "Qu'il puisse y avoir une montée de la violence sociale, c'est un fait ; que la violence verbale sur les réseaux sociaux, voire la violence physique, puissent imprégner toutes les strates de la société et toucher y compris des mineurs, c'est probablement aussi avéré", admet Olivier Véran, tout en refusant de "faire le lien" avec le meurtre de l'enseignante.

"Par respect pour la victime et sa famille, par respect pour le fonctionnement de la justice dans notre pays, et pour la politique en général, je me garderai bien de tirer des conclusions tant que nous n'avons pas le minimum de réponses sur les raisons qui ont pu conduire à ce meurtre terrible", soutient Olivier Véran. "Je pense qu'il y a un temps pour tout et qu'aujourd'hui, c'est le temps du deuil. (...) Ce n'est pas le temps de la polémique", a résumé de son côté Philippe Delorme, le secrétaire général de l'Enseignement catholique, ce jeudi sur franceinfo.

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