Fausses alertes à la bombe : un pic atteint dans les établissements scolaires au retour des vacances de la Toussaint

Près de 800 alertes à la bombe ont été comptabilisées dans les établissement scolaires depuis le mois de septembre, dont près de 300 depuis la fin des vacances de la Toussaint.
Article rédigé par Aurélien Thirard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un policier français entre avec un chien policier dans le lycée Gambetta à Arras après son évacuation après une alerte à la bombe, le 16 octobre 2023. (DENIS CHARLET / AFP)

Les fausses alertes à la bombe n'ont jamais été aussi nombreuses : plus de 300 depuis le retour des vacances de la Toussaint et près de 1 000 depuis début septembre, a appris mardi 14 novembre franceinfo auprès du ministère de l'Intérieur. Des chiffres également annoncés par la secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse Prisca Thévenot à l'Assemblée nationale.

Plus précisément, depuis le retour des vacances de la Toussaint, 307 fausses alertes à la bombe ont été enregistrées en France (289 concernent des établissements scolaires), 996 depuis la rentrée de septembre (dont 789 concernaient des établissements scolaires).

Selon les informations de franceinfo, les vacances n'ont pas permis de calmer la situation puisqu'un pic de fausses alertes a été atteint dans les collèges et lycées après les vacances de la Toussaint. La semaine du 6 novembre a en effet été marquée par le plus grand nombre d’alertes à la bombe en milieu scolaire depuis le mois de septembre, précise le ministère de l'Intérieur.

Plus de 50 personnes interpellées depuis le mois de septembre

À noter que plus de neuf fausses alertes sur dix concernent les établissements scolaires. Viennent ensuite les aéroports (118 fausses alertes depuis le 16 octobre). En revanche, ce phénomène est en très forte baisse dans les lieux culturels comme les musées notamment ou bien encore dans les transports. Concernant le profil des auteurs de ces mails et messages, il s'agit souvent de mineurs, à l'aise avec l'informatique.

Enfin, à propos des interpellations, la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse affirme mardi que "54 personnes ont été interpellées depuis le mois de septembre, dont 30 sur le dernier mois". Contactée par franceinfo, la préfecture de police de Paris ajoute que parmi ces interpellations, au moins 16 ont eu lieu en région parisienne, depuis le mois de septembre.

Les alertes à la bombe se sont multipliées depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre, dans les grands monuments, les aéroports ou les établissements scolaires, perturbant les cours.

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