Cet article date de plus de trois ans.

Policier tué à Avignon : la sœur du tireur présumé témoigne, les suspects présentés à un juge

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Policier tué à Avignon : la sœur du tireur présumé témoigne, les suspects présentés à un juge
Policier tué à Avignon : la sœur du tireur présumé témoigne, les suspects présentés à un juge Policier tué à Avignon : la sœur du tireur présumé témoigne, les suspects présentés à un juge (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Weill-Raynal, M. de Chalvron, M. Lavielle, N. Dahan, C. La Rocca, E. Noel
France Télévisions
France 3

Les deux jeunes hommes suspectés d'être impliqués dans le meurtre du policier Éric Masson seront présentés mardi 11 mai à un juge en vue d'une mise en examen. France Télévisions a pu recueillir le témoignage de la sœur du tireur présumé, qui ne croit pas en sa culpabilité.

Elle a été interpellée dimanche 9 mai avec son frère, considéré comme le principal suspect dans le meurtre du policier Éric Masson, tué mercredi 5 mai à Avignon (Vaucluse). Mise hors de cause, la femme est sortie lundi 10 mai de garde à vue. Aujourd'hui, elle témoigne et prend la défense de son frère. "Ce n'est pas la bonne personne. Après, les policiers, c'est leur rôle d'éclaircir tout ça, mais je pense que c'est quelqu'un qui veut faire porter le chapeau à mon frère", avance-t-elle.

Le tireur présumé reconnu par un des collègues d'Éric Masson

"Mon frère est quelqu'un d'assez calme, de très respectueux. Il a des projets de vie, donc je ne pense pas qu'il soit impliqué dans cette affaire", poursuit la sœur du suspect. Mais lors de la garde à vue, le tireur présumé aurait été formellement reconnu et identifié par au moins l'un des collègues présents sur les lieux du drame. Un autre témoignage désigne également le suspect. Le tireur présumé doit être présenté mardi 11 mai à un juge d'instruction, ainsi qu'un complice présumé, interpellé dimanche soir. Ce dernier a reconnu avoir été sur les lieux de la fusillade, mais se refuse à donner le nom du tireur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.