Violences sur Hedi à Marseille : la justice examine le placement en détention provisoire d’un des policiers

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Violences sur Hedi à Marseille : la justice examine le placement en détention provisoire d’un des policiers
Article rédigé par France 2 - J. Gal
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Jeudi 3 août, la justice va examiner le placement en détention provisoire de l’un des policiers soupçonnés d’avoir blessé Hedi, un jeune homme de 22 ans, à Marseille.

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, au moment des émeutes urbaines à Marseille (Bouches-du-Rhône), Hedi, 22 ans, affirme avoir reçu un tir de LBD. Une partie de son crâne a dû être retirée. Quatre policiers ont été mis en examen. L’un d’entre eux a été placé en détention provisoire. C’est cette décision qui a déclenché la colère d’une partie de ses collègues qui, en soutien, ont assuré un service minimum ou se sont mis en arrêt maladie. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, avait affirmé dans Le Parisien : "Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison."

Une atteinte à l’Etat de droit ?

Selon l’avocat d’Hedi, ces protestations constituent une atteinte à l’Etat de droit. "C’est une atteinte au principe de séparation des pouvoirs", estime Me Jacques Preziosi. Après avoir reçu le soutien du ministre de l’Intérieur, la mobilisation des policiers semble avoir faibli dans l’attente d’une décision de justice. Contacté par plusieurs médias, l’avocat du policier n’a pas souhaité faire de commentaires. 

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