Passage à tabac d’un producteur parisien : les policiers impliqués pourraient être révoqués
Jeudi 26 novembre, la vidéo d’un producteur de musique parisien passé à tabac par des policiers a créé la polémique. Ils sont quatre, vendredi, à avoir été suspendus, avant une possible révocation, comme l’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Samedi 21 novembre, un homme noir, Michel Zeclerc, producteur de musique parisien, était interpellé pour défaut de port du masque, avant d’être passé à tabac par des policiers à l’entrée de son studio d’enregistrement, sous une pluie d’insultes racistes. Les images captées par la caméra de vidéosurveillance installée dans le local sont parvenues jusqu’à la rédaction de Loopsider, qui l’a diffusée sur les réseaux sociaux, jeudi 26 novembre.
"Il n’y a pas de permis de tabassage pour qui que ce soit"
La vidéo a déclenché un tel tollé que, dans la soirée, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a demandé la révocation des policiers impliqués. "Ils ont sali l’uniforme de la République. Si, encore une fois, la justice démontre ces faits qui font peu de doutes, alors oui, ils seront révoqués de la police nationale", a affirmé le ministre sur le plateau du 20 Heures de France 2. "En France, nous avons des règles, et la police est républicaine. Le racisme y est proscrit, il n’y a pas de permis de tabassage pour qui que ce soit", a dénoncé de son côté Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste.
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