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Violences contre un producteur à Paris : une enquête ouverte contre trois policiers

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Paris : une enquête ouverte contre trois policiers après le passage à tabac d'un homme
Paris : une enquête ouverte contre trois policiers après le passage à tabac d'un homme Paris : une enquête ouverte contre trois policiers après le passage à tabac d'un homme (France 2)
Article rédigé par France 2 - D.Schlienger, E.Lagarde, M.De Chalvron, E.Pelletier, N.Perez, N.Auer, P.Caron, N.Sadok
France Télévisions

Des caméras de vidéosurveillance ont filmé samedi 21 novembre un déchaînement de violences de la part de policiers contre un homme dans son studio de musique. L'IGPN a été saisie à la suite de cette affaire révélée par le média Loopsider. 

Une vingtaine de coups de poing, des coups de pied et de matraque se sont abattus sur Michel Zecler, samedi 21 novembre. Ce producteur de musique a eu six jours d'interruption de travail suite à ses blessures. Jeudi après-midi, il est venu porter plainte auprès de la police des polices. "Je n'ai rien fait pour mériter ça et je veux juste que ces personnes soient punis par la loi", a-t-il affirmé en marge de son audition, jeudi 26 novembre. Les faits ont eu lieu samedi, en début de soirée. Michel Zecler se trouve  dans la rue, sans masque, lorsqu'il croise des policiers.

Une enquête ouverte contre les fonctionnaires concernés

Il raconte alors avoir voulu rentrer dans son studio. Les agents le suivent à l'intérieur et ignorent à priori qu'ils sont filmés. Michel Zecler refuse de suivre les policiers. Il résiste et ne porte aucun coup, appelant à l'aide. Neuf jeunes artistes, présents au sous-sol, interviennent et repoussent les policiers. Ces derniers appellent des renforts et jettent une grenade lacrymogène pour obliger Michel Zecler à sortir des locaux. Dans leur rapport, les policiers accusent Michel Zecler d'usage de stupéfiants et d'avoir tenté de subtiliser leurs armes. Mais aucune preuve ne vient étayer leurs propos pour l'heure. Les fonctionnaires ont été suspendus quatre mois. Une enquête a également été ouverte pour "violences par personnes dépositaires de l'autorité publique".

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