Cet article date de plus de quatre ans.

Dix-huit personnes interpellées lors de la manifestation interdite contre les violences policières à Paris

Mardi soir, la fin de la manifestation parisienne, qui a réuni quelque 20 000 participants, a été émaillée d'incidents sporadiques : jets de projectiles, tirs de gaz lacrymogènes, incendies, manifestants sur le périphérique. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une manifestation contre les violences policières devant le tribunal de Paris, le 2 juin 2020. (ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS / AFP)

Dix-huit personnes ont été interpellées au cours des incidents survenus en marge de la manifestation interdite contre les violences policières, organisée mardi 2 juin à Paris, a annoncé à l'AFP la préfecture de police mercredi. Ce rassemblement avait été organisé à l'appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 après son interpellation, alors que les manifestations antiracistes se multiplient aux Etats-Unis et dans d'autres pays après le décès de George Floyd.

>> Suivez en direct les dernières informations sur les manifestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis

La fin de la manifestation parisienne, qui a réuni quelque 20 000 participants, a été émaillée d'incidents sporadiques : jets de projectiles, tirs de gaz lacrymogènes, incendies, manifestants sur le périphérique. A Clichy, les vitres d'un poste de police municipale ont été brisées par des manifestants. Le rassemblement avait débuté à 19 heures, sur le parvis du tribunal de Paris.

La préfecture de police (PP) avait annoncé que la manifestation n'était pas autorisée en raison de l'état d'urgence sanitaire qui proscrit tout rassemblement public de plus de 10 personnes, car elle n'avait "fait l'objet d'aucune déclaration préalable". Elle estimait également que "la tonalité de l'appel à manifester relayé par les réseaux sociaux laissait craindre que des débordements aient lieu sur un site sensible". La préfecture n'a pas précisé les motifs des 18 interpellations.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.