Replay "Sécurité globale" : "Le préfet Lallement a toute ma confiance", affirme Gérald Darmanin

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Gérald Darmanin devant la commission des lois de l'Assemblée
Gérald Darmanin devant la commission des lois de l'Assemblée Gérald Darmanin devant la commission des lois de l'Assemblée

Le ministre de l'Intérieur s'explique devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, après dix jours entachés par des violences policières et des manifestations contre la proposition de loi "sécurité globale".

Ce qu'il faut savoir

Gérald Darmanin a été entendu par la commission des lois de l'Assemblée nationale, lundi 30 novembre, "sur les conditions dans lesquelles les forces de l'ordre ont eu recours à la force lors de différents événements survenus à Paris depuis la manifestation du 17 novembre 2020""Le préfet Lallement a toute ma confiance", a-t-il notamment déclaré. "Le Préfet Lallement a un patron, c'est le ministre de l'Intérieur. Je n'ai ni amour ni haine du préfet Lallement (...) c'est un fonctionnaire travailleur, qui ne m'a jamais menti, qui dirige l'un des postes les plus difficiles de France", a-t-il ajouté.

"Pas de divorce entre la police et la population". Dressant la liste des sept "péchés capitaux" des gouvernements précédents en matière de maintien de l'ordre, le locataire de la place Beauvau "ne partage pas l'idée qu'il y a un divorce entre la police et la population. Les gardiens de la paix sont rarement des enfants de PDG"

"Des actes inqualifiables ont été commis". "Ceux qui doivent être sanctionnés n'ont rien à faire dans la police nationale, a-t-il réagi a sujet de l'affaire Michel Zecler. Des actes inqualifiables ont été commis par ceux qui portent l'uniforme de la République." "Je souhaite que nous puissions continuer à protéger les policiers et les gendarmes dans les opérations de police et leur vie personnelle mais la contrepartie de ce soutien très fort c'est ma demande très forte d'exemplarité avec les fonctionnaires de police", a-t-il ajouté.

"Nous devons éteindre ces doutes." Il sera bel et bien réécrit. Les présidents des groupes parlementaires de la majorité ont annoncé, lundi 30 novembre, qu'ils allaient "proposer une nouvelle écriture complète de l'article 24" sur la liberté de la presse, contenu dans la proposition de loi "sécurité globale". Une annonce faite quelques heures après avoir été reçus à l'Elysée, à la mi-journée. "En tant que législateurs, nous devons être les garants des libertés et des droits fondamentaux, au premier rang desquels, évidemment, la liberté d'expression et la liberté de la presse", a expliqué Christophe Castaner, chef de file des députés LREM, en conférence de presse.

 Le Premier ministre et deux ministres également conviés à l'Elysée. Le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avaient également rendez-vous avec Emmanuel Macron, à la mi-journée. Cette réunion intervient après dix jours entachés par des violences policières et marqués par des manifestations contre la proposition de loi "sécurité globale" (et notamment l'article 24).

Des images qui nous "font honte". Réagissant à "l'agression inacceptable" du producteur de musique noir Michel Zecler par des policiers, le chef de l'Etat avait demandé, vendredi, au gouvernement de lui "faire rapidement des propositions pour réaffirmer le lien de confiance qui doit naturellement exister entre les Français et ceux qui les protègent et pour lutter plus efficacement contre toutes les discriminations".