Police : Nathalie Godard, d'Amnesty international France, propose la création d'un "système de contrôle et d’enregistrement des contrôles au faciès"
Selon les associations, les jeunes perçus comme noirs et maghrébins ont 20 fois plus de risque de se faire contrôler par les forces de l’ordre. Six d'entre elles réclament la fin des contrôles au faciès. Qu’attendent les associations du conseil d’État, qui se penche sur leur requête, vendredi 29 septembre ? "[Qu’il] demande au gouvernement de prendre enfin les mesures nécessaires pour mettre fin aux pratiques discriminatoires des contrôles d’identité au faciès", explique Nathalie Godard, directrice de l’action chez Amnesty international France, invitée du 19/20 info.
Des propositions
Concrètement, quelles peuvent être ces mesures ? Tout d’abord, la question de la "traçabilité des contrôles au faciès". Les associations proposent un "système de contrôle et d’enregistrement des contrôles au faciès". Elles souhaitent également "modifier le code de procédure pénale", afin d’interdire les contrôles d’identité discriminatoires, ainsi que la mise en place de mesures spécifiques pour réglementer les contrôles touchant les mineurs.
Nathalie Godard évoque également "la création d’un mécanisme de plainte efficace et indépendant". Enfin, les associations demandent une modification des entités de la police "pour que des instructions et la formation soient explicites pour changer les interactions de la police avec la population".
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