Mort de Vanille : le scénario de la préméditation se dessine
La mère de Vanille avait prémédité son acte, a annoncé le procureur de la République d'Angers (Maine-et-Loire), lundi 10 février. Elle a tué sa fille le jour de son anniversaire. Ce drame pose beaucoup de questions, mais la justice estime que rien ne laissait présager ce scénario funeste.
Devant les enquêteurs, elle a fini par reconnaître avoir délibérément tué Vanille, le jour de son premier anniversaire. La mère de la fillette a expliqué avoir prémédité son geste depuis plusieurs semaines. "Le mobile du passage à l'acte semble être lié à son départ du centre maternel. Un départ qui lui a été annoncé, dit-elle, le 3 décembre 2019, jour à partir duquel elle a décidé par plusieurs moyens de donner la mort à son enfant", explique Éric Bouillard, procureur de la République d'Angers (Maine-et-Loire), lundi 10 février.
Un suivi psychologique deux fois par semaine
L'autopsie de Vanille confirme la version exposée par la mère de l'enfant. Elle serait morte par étouffement vendredi 7 février, en début d'après-midi, soit plusieurs heures avant le retour prévu de la fillette auprès de l'aide sociale à l'enfance d'Angers. Depuis sa tentative de suicide il y a près d'un an, les autorités affirment que la mère de Vanille faisait l'objet d'un suivi psychologique deux fois par semaine. Elle sera présentée mardi 11 février au juge, le parquet d'Angers requiert sa mise en examen pour "homicide volontaire aggravé".
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